Biographie

layaz_6Michel Layaz est né à Fribourg. En 1992, il effectue un voyage de six mois autour du bassin méditerranéen d’où il rentre avec un premier roman Quartier Terre, publié en 1993 aux Editions de l’Age d’Homme. En 1994, il séjourne trois mois à Malaucène, près de Carpentras. L’année suivante, il publie Le Café du professeur. De l’automne 1996 à l’été 1997, il est membre de l’Institut Suisse de Rome où il écrit Ci-gisent qui est publié en 1998. Ce roman obtient le prix Edouard Rod. Au début de l’année 2001, il publie aux éditions Zoé Les Légataires. Avec treize autres écrivains, il est invité à représenter la Suisse dans le cadre des Belles étrangères, manifestation organisée en novembre 2001 par le Ministère français de la culture. Cette manifestation présente l’état de la littérature en Suisse par le biais de rencontres, de conférences et de lectures publiques à travers toute la France. Il participe à cette occasion à un film produit et diffusé par Arte. Les Larmes de ma mère publié chez Zoé en janvier 2003 obtient le Prix Dentan ainsi que le Prix des auditeurs 2004 de la Radio Suisse Romande et marque une reconnaissance de Michel Layaz tant en France qu’en Suisse. Début 2004, deux nouveaux titres voient le jour : La Joyeuse complainte de l’idiot, une histoire décalée et Le Nom des pères, un recueil de trois nouvelles.

Au salon du livre de Paris 2006 où la Francophonie était à l’honneur, Michel Layaz a été choisi (avec Noëlle Revaz et Agota kristof) pour « représenter » la Suisse.

En septembre 2006, parution d’un nouveau roman : Il est bon que personne ne nous voie. Simultanément, Les Larmes de ma mère est réédité en poche chez Points. Il participe l’année suivante au livre collectif qui défend l’idée d’une littérature-monde en français (Gallimard, 2007). Début 2009, sortie de Cher Boniface, toujours aux éditions Zoé, ce livre remporte le prix des collégiens de Sion. En 2011, parution de Deux soeurs, chez Zoé, reprise en poche chez Points-Seuil de La joyeuse complainte de l’idiot et traduction de ce même livre en italien sous le titre La Dimora par Tommaso Gurrieri, fondateur des Edizioni Clichy à Florence et traduction en allemand par Yla von Dach sous le titre Die fröhliche Moritat von de Bleibe. Juin 2013, parution en italien de Due Sorelle aux Edizioni Clichy et fin août sortie du livre Le Tapis de course qui est sélectionné pour plusieurs prix. Le livre paraît en allemand sous le titre Auf dem Laufband (traduction de Yla von Dach pour les éditions Brotsuppe). En 2016, publication de Louis Soutter, probablement. Le livre reçoit le Prix suisse de littérature 2017.