Anthony Dufraisse dans Le Matricule des anges (01.10.2013)

« (…) Michel Layaz a le don de gratter là où ça fait mal. C’est-à-dire là où tout paraît aller pour le mieux. (…) Du tapis roulant de la caisse au supermarché au tapis de course sur lequel le personnage donne corps à la monotonie, Layaz semble vouloir débusquer ce qui, précisément, est tapi au fond de cet homme-là. Ce ne serait pas d’une grande originalité s’il n’y avait ce style à la fois grinçant et cassant, et si l’auteur n’avait cet art de suggérer plutôt que dire. On tient là un genre de satire ou de farce dramatique, en tout cas une tranche saignante de la comédie humaine. »